Petit à petit...

Voici le dernier poème que j'ai écrit et ça fait déjà un an. Depuis, pas une rime ! Mais que se passe-t-il ? J'ai dû invoquer les muses, histoire que l'inspiration revienne. "Allez, gentille Inspiration, viens à moi". Vous savez ce qu'elle m'a répondu ? "J'ai frappé, mais le vigile m'a refoulée !"

Moi : Un vigile ? Quel vigile ?
L'inspiration : Parfaitement, un vigile ! Même qu'il m'a dit qu'il s'appelait Flemmingite !
Moi : ...
L'inspiration : Un conseil, si tu veux que je revienne, vire-le !
Moi : ...

Et elle s'est barrée. Bon, ben maintenant, faut que je vire le vigile ^_^'

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Petit à petit...

Un mot d'amour par-ci
Par-là, une attention
Et petit à petit
On construit sa maison

La maison du bonheur
Un paradis pour deux
Que l'on ouvre à toute heure
Aux amis malheureux

Une chanson par-ci
Par-là, un gros câlin
La maison s'agrandit
Ensemble on est si bien

C'est le rire des enfants
Qui a poussé les murs
La maison à présent
Fourmille d'aventures

Une larme par-ci
Par-là, un cri de joie
La vie se passe ainsi
Dans mon petit chez moi

Mes titis me manquent…

Titine (7 ans) et Titi (4 ans) sont partis dimanche matin pour passer quelques jours chez mes parents, sur le Bassin d’Arcachon. Beau-papa et Jolie-maman les ont accompagnés en voiture et sont restés quelques jours avant de partir à Toulouse régler quelques affaires. Ils repasseront les récupérer la semaine prochaine.

Bien sûr, je suis ravie pour les titis. Ils ont retrouvé avec joie leur Papi et leur Mamie Vroum (mes parents), leur Grand-Papy et leur Grand-Mamy (mes grands-parents). Le changement d’air leur fait le plus grand bien et ils n’ont pas le temps de s’ennuyer entre le jardin, le vélo et le bateau de Papi qui vient juste d’être mis à l’eau. Titine m’a fait rire la veille de partir. Elle me dit : «Dis maman ? Ça t’embête si je ne pense pas à toi tout le temps là-bas ? Parce que, quand je suis à Arcachon, je t’oublie dans la journée et je ne pense à toi qu’un petit peu le soir.» Je l’ai rassurée en lui disant que je suis heureuse qu’elle m’oublie parce que ça veut dire qu’elle s’amuse. Après tout, les vacances, c’est fait pour ça, non ?

A Paris, Doudou et moi profitons de ne pas avoir d’horaires, de ne pas se lever plus tôt pour préparer et amener les titis à l’école, du calme dans la maison (surtout le soir en rentrant du boulot, j’apprécie plus particulièrement). Et je ne parle même pas des grasses matinées du week-end qui s’annonce. Cette pause fait vraiment du bien !

Seulement voilà, je suis en manque… C’est une sensation physique. J’y pensais hier soir en me couchant. Finalement, le plus dur quand ils ne sont pas là, c’est de ne pas pouvoir les embrasser, les serrer dans mes bras, sentir leur odeur, leur dire des mots doux.

Le rituel du soir, c’est bien pour ça. Je lis une histoire et après, Doudou nous rejoint et nous nous prenons dans les bras tous les quatre pour un câlin géant digne des Télétubbies. Ensuite, je termine avec un câlin, un bisou et un mot d’amour à chacun. À ce moment-là, j’adore quand ils posent leur tête dans le creux de mon cou. En général, je ferme les yeux, j’inspire à fond et je m’imprègne d’eux.

Rha là, là. Encore une semaine avant d’avoir ma dose de titis. En attendant, je suis en manque.

Blog or not blog ?

Et voilà, ma page se crée.
Au départ, je me suis inscrite sur Google pour pouvoir mettre des commentaires sur les blogs des copines.

Et puis c'est vrai que je peux ouvrir le mien, finalement. Mais pour y mettre quoi ? Ma vie ? Je ne suis pas certaine d'en avoir envie. Mes poèmes et mes chansons ? C'est déjà fait sur une autre adresse. Des billets d'humeur sur tout et rien ? Faut voir. Ou tout ça, dans le désordre et selon mes pulsions ? Je vais y réfléchir...

Et voilà. Ce blog est peut-être mort avant d'être né. L'avenir le construira (ou pas) tout seul (ou presque).