Alors que nous nous arrêtions au rayon soupe du Monop, Doudou me fait remarquer que les titis n'ont pas été emballés par la soupe aux potirons de la veille au soir. J'ai la confirmation de l'info en regardant les mines dégoûtées des chouchous. Je réponds que j'ai voulu tenter le coup, histoire de varier un peu (et j'attrape le velouté de carottes).Là, une vieille bique (je voulais faire dans le politiquement correct, mais finalement, non ; pas envie) qui ne manquait pas une miette de notre conversation, me regarde et me dit : "Ils la mangeraient si vous la faisiez vous-même !"
Punaise de quoi je me mêle ? Mon sang ne fait qu'un tour et je lui assène du tac-au-tac, sourire glacé et regard assassin : "En rentrant chez moi à 19h30 et en couchant mes enfants à 20h, je ne vois pas bien comment j'aurais le temps de faire une soupe !" Et comme elle se contente de pincer les lèvres, je rajoute : "Et oui, c'est ça les mamans qui travaillent !". La vieille n'a pas demandé son reste et nous nous sommes dirigés vers la caisse.
En temps normal, je crois que j'aurais laissé courir, mais en ce moment, faut pas me marcher sur les pieds ! Nanmého !
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