mercredi 20 août 2008

Voyage de noces (partie 4 et fin)

Mercredi, 19 novembre 1997

Départ pour les gorges d'Olduvaï et... nous cassons le joint de culasse ! Encore un truc que nous ne visiterons pas. Un 4x4 du Leopard Tour nous aide. Finalement, un autre minibus vient nous chercher et nous amène au Wild Life Lodge. Nous y déjeunons et à 15h30, nous abandonnons Mohammed qui doit rester sur place pour surveiller les réparation de son véhicule, pour repartir à Arusha. Arrivée à 20h. Fred nous offre l'apéro parce qu'il a perdu son pari (je n'ai pas noté de quoi il s'agissait dans mon journal et je suis incapable de m'en souvenir). Dîner et dodo (dans des lits séparés).

Le minibus en panne et la grosse trace d'huile...


Sur la terrasse du Wild Life Lodge, nous avons eu la plus belle vue du cratère du séjour !

Quelques autres photos du voyage de retour !
Un éléphant solitaire rencontré sur le bord de la route.

Un nuage dans la montagne (surprenant, non ?)
Un mausolée à la mémoire de gardes-chasse disparus dans l'exercice de leurs fonctions (tués par des braconniers, le plus souvent, ou encore par une charge de rhinocéros).

Sur certaines routes, les contrastes étaient saisissants de beauté et malheureusement, la photo ne rend pas justice aux magnifiques couleurs du paysage !
Jeudi, 20 novembre

Notre dernier jour en Tanzanie. Journée de repos à Arusha pour se remettre de nos aventures, acheter quelques souvenirs et écrire les cartes postales.

Quelques photos du lodge, avec ses cases, ses jardins, son magasin de souvenirs...***
Ainsi s'achève le récit de notre voyage. Doudou et moi gardons un excellent souvenir de ce périple, malgré (et peut-être aussi grâce) à toutes les péripéties que nous avons traversées. Nous avons eu la chance de voyager avec des gens super sympas, dynamiques, enthousiastes et très drôles. Mohammed a été un guide très intéressant et super pro ; conducteur de folie vu le matériel dont il disposait, avec une excellente connaissance de son pays (d'accord c'est son métier, mais quand même) et beaucoup d'humour !

Nous avons croisé un grand nombre de massaïs sur les routes. C'est un peuple d'une beauté et d'une noblesse incroyable. Même les enfants ont une prestance que je n'ai jamais vue ailleurs. Nous n'avons pas osé les photographier...

Pour conclure, je dois dire que c'est en Tanzanie que l'expression Hakuna Matata a pris tout son sens !

vendredi 15 août 2008

Voyage de noces (partie 3)

Mardi, 18 novembre 1997

Nous passons la journée entière au Ngorongoro, en 4x4 avec Joseph comme chauffeur (qui ne parle qu'anglais ; heureusement, nous nous débrouillons tous dans cette langue). Journée sans incident mécanique ! Ouaiiiiiiiiiis ! Par contre, nous avons quelques difficultés à digérer le déjeuner...

La réserve se situe dans le cratère d'un volcan éteint. C'est un endroit magnifique ! Nous avons vu des lions et lionnes repues avec des ventres énormes, des hippopotames (qu'est-ce que ça pue ces bêtes-là ; à N'Djaména, je ne m'en rendais pas compte parce qu'ils évoluaient dans le fleuve et non dans des marigaux d'eau stagnante), des rhinocéros (Joseph nous dit que nous avons de la chance d'en avoir vu autant ; il n'y en a qu'une dizaine dans la réserve), des gazelles, des oiseaux, des éléphants... mais pas de léopard, le seul des « big five » que nous n'aurons finalement pas croisé. Une précision semble s'imposer ici : les « Big five » sont le buffle, l'éléphant, le lion, le rhinocéros et le léopard.

Attention, résultat du mitraillage de la journée !
Et pour commencer, les oiseaux (outarde à ventre noir, grue couronnée, vanneau armé, une multitude de flamants roses).



Des buffles et un gnou (on dirait un bison du Far Ouest ; cela dit, ils sont cousins)

Les hippopotames (le premier venait de traverser la route ; on ne s'imagine pas à quel point c'est lent sur la terre ferme ces animaux-là)

Les lions (la dernière photo montre la diffuculté pour une lionne repue de se relever^^)

Les rhinocéros (savez-vous que quand un rhinocéros charge, il ne peut plus tourner ?)

Les éléphants, mes animaux préférés (mon instinct de suffragète se réveillerait-il face à l'organisatoin de cette société matriarcale ?)

Et d'autres (zèbre, gazelles et cob de buffon, phacochère)

Retour au lodge. Nous offrons l'appéritif à Mohammed (sans alcool), qui nous propose de visiter les gorges d'olduvaï le matin du lendemain, avant de repartir pour Arusha l'après-midi. Dîner et dodo.

Ce lodge est le plus agréable dans lequel nous avons dormi pendant ce séjour. Avec Doudou, nous nous sommes dit que nous aimerions y revenir et y passer au moins une semaine. La petite terrasse dans la chambre, avec les chaises à bascule et la vue sur le cratère touchait au sublime et la salle-de-bain, vous avez vu ça ? On peut être deux en même temps là-dedans (ce qui est assez compliqué dans notre appartement) !

lundi 11 août 2008

Voyage de noces (partie 2)

J'ai édité le texte pour que les photos soient plus grandes.

Dimanche, 16 novembre 1997

Départ pour le Serengeti. Nous traversons les gorges d'Olduvaï et là, une suspension casse. Punaise ! C'est la guigne ! Retour au Serena où nous attendons la réparation. Nous passons le temps en jouant au Scrabble, mais comme le jeu est anglais, ce n'est pas pratique. Enfin, trois heures plus tard, le mini-bus est de nouveau utilisable.

Nous croisons des zèbres et des girafes



et nous traversons le passage qui était en crue la veille et ce jour-là, à sec

Nous arrivons aux portes de la réserve vers 15h. Déjeuner pique-nique. Puis, nous repartons à travers le Serengeti. Nous voyons des gazelles et des lions. Nous arrivons à l'hôtel à la nuit.

L'entrée de l'immense réserve du Serengeti, à cheval entre la Tanzanie et le Kénya



L'immensité de la savanne est impressionnante !
Le soir, nous discutons avec Mohammed parce qu'avec les péripéties dûes à la voiture, nous avons presque une demi-journée de visite de réserve en moins. Il nous faut donc quelque peu revoir notre planning de visite. Repas, dodo (la moustiquaire est petite, mais lit commun).

Le lodge, ici encore, est très agréable et la vue est superbe. Le lendemain matin, nous avons vu de la fenêtre de notre chambre, des buffles brouter dans la savanne.


Lundi, 17 novembre 1997

La veille, nous avons décidé de partir visiter le Serengeti dès le matin (au lieu du village massaï prévu à notre programme initial) et, vers 15h, de repartir pour le Ngoro-Ngoro.

La visite du matin est géniale (nous remettons les chaînes tellement il y a de la gadoue). Gazelles, oiseaux, autruches, phacochères. Nous sommes tout fous devant un guépard et ses trois petits, qui mangent. Mohamed sort des pistes autorisées pour que nous puissions les voir de près, pour nous remiercier de notre patience suite aux pannes (c'est d'autant plus gentil qu'il risque de perdre sa licence de guide s'il se fait prendre ; il nous a expliqué qu'en Tanzanie, contrairement au Kénya, les guides n'ont pas le droit de sortir des pistes autorisée pour préserver la nature et que les autorités sont extrêment strictes sur ce point).

Un arc-en-ciel sur la savanne, alors que des des cob-de-buffon sont en train de brouter


Quelques animaux à plumes (outarde kori, vautour, autruche)
Et quelques animaux à poils (fennec, singe, phacochère, hyène, guéparg)


Nous déjeunons au lodge du Serengeti (en compagnie des singes et de drôles de petits rongeurs).

Nous continuons la visite. En chemin, nous croisons un magnifique lion solitaire avec une crinière impressionante. Il nous snobe alors que nous le mitraillons.

Sur le retour, il pleut à torrent ! Nous nous embourbons (pour ne pas changer) et pour courroner le tout, nous avons perdu une chaîne. Les garçons sortent pour pousser sous une pluie battante. Côté gauche, ils ont de l'eau jusqu'au genou ! Nous sommes finalement secourus par un 4x4 avec le chef de la police à l'intérieur (il est pressé). Nous arrivons finalement à passer la frontière Sérengeti-NgoroNgoro. Petit arrêt essorage de chaussettes avant de repartir.

Vous voyez les gros nuages noirs au loin, c'est l'orage que nous nous sommes pris sur la figure...

Dans les gorges d'olduvaï, nous éclatons la roue arrière droite (au même endroit où nous avions pété la suspension). Quand je vous disais que ce voyage était digne de Koh-Lanta ! Changement de la roue à la nuit tombante. Mohammed nous demande de faire attention et de ne pas nous éloigner de la voiture à cause des animaux sauvages qui chassent à cette heure de la journée. Nous finissons le trajet de nuit et nous croisons des buffles et des éléphants. Petit moment de panique de Mohammed qui les deux fois, a stoppé la voiture et éteint les phares pour le pas énerver les bêtes, le temps qu'elles passent leur chemin. Il est vrai que sur une route de montagne, les possibilités de fuite face à une charge sont un peu limitées !

La preuve du pneu crevé !

Arrivés au Sopa-Lodge, manger et dodo.

Je me souviens que ce soir-là, au restaurant, c'était la première fois que nous voyions une spécialité locale au menu. D'habitude, nous avions droit à des plats très occidentaux. Nous avons intérrogé le serveur pour savoir ce qu'il y avait dans le plat et il nous a amené des mini-portions pour que nous goûtions. Franc succès ! Nous en avons tous commandé ! Du coup, les serveurs nous ont regardé manger et le chef est venu en personne nous demandé ce que nous en pensions. Nous étions enthousiastes et nous l'avons félicité. Le tourisme gastronomique, c'est bien aussi^^