mercredi 24 décembre 2008

Joyeux Noël

L'image parle d'elle-même !
Je vous souhaite un très joyeux Noël à tous et d'excellentes fêtes de fin d'année. Soyez heureux, entourés et couverts de cadeaux...
... et restez prudents sur les routes !

dimanche 14 décembre 2008

Jones de Noël

En musardant de catalogues en catalogues de jouets, j'ai vu qu'Indiana Jones était revenu au goût du jour avec le quatrième opus sorti cette année (et que je n'ai pas eu l'occasion d'aller voir).

Panoplie d'aventurier avec le fouet qui joue la musique mythique, jeu de plateau, figurines... Alors j'ai regardé l'âge correspondant : à partir de 3, de 6, ou de 8 ans. Ah ?

Pourtant, j'ai revu Les Aventuriers de l'Arche Perdue il y a peu et c'était bien noté sur le bandeau en bas de l'écran : "Déconseillé au moins de 10 ans". Pendant le film, je me suis dit qu'effectivement, j'attendrai un moment avant de laisser les titis le regarder (entre le gars empalé dès les premières minutes, les serpents et les nazis qui fondent à la fin, j'estime que 10 ans, c'est assez raisonnable).

Mais alors, pourquoi mettre en vente des jouets sur un film que des enfants de cet âge ne sont pas sensés avoir vu ? Est-ce que ce n'est pas, finalement, pour faire plaisir aux parents ? Le débat est ouvert...

jeudi 4 décembre 2008

Je m'interroge...

Noël approche et c'est la course aux jouets. Une bonne occasion de voir que les disparités hommes/femmes ont encore de beaux jours devant elles !

Doudou rentrant d'un magasin de jeux vidéos (pour acheter un jeu DS à Titine) m'explique que ces retardés en sont encore à faire une séparation jeux pour garçons et jeux pour filles dans leurs rayons.

Doudou : Et puis évidemment, pour les filles, on a droit à Léa maîtresse d'école, vétérinaire, reine de la mode, puéricultrice, tu vois je genre.
Moi : J'imagine que tu n'as pas trouvé Léa pilote de formule 1, ingénieur aéronotique ou chef de chantier ?
Doudou : Non, il manque plus que Léa porno-star et on aura fait le tour des clichés !
(il me fait trop rire parfois Doudou !)

Tout ça pour dire que le jeu Code Lyoko qu'il a finalement acheté à sa fille était dans le rayon des garçon, bien sûr ! C'est tellement compliqué de classer les jeux par thème (on le fait bien pour les films) ?

dimanche 30 novembre 2008

Les enfants sont formidables

Titi, j'ai un truc à te dire

Quand je m'adresse à Titi alors qu'il est en pleine activité, de deux choses l'une : soit le sujet l'intéresse et j'ai droit à une réaction immédiate ("Tu veux regarder un DVD ?" "Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !"), soit le sujet l'embête et il fait comme s'il n'avait rien entendu ("Deshabille-toi pour aller au bain", "...").

Dans ce deuxième cas de figure, je m'approche de lui et lui demande de me regarder. Parfois, il tourne la tête vers moi, mais ses yeux se fixent ailleurs (ça, c'est quand le sujet l'embête vraiment !) et j'insiste : "Titi, regarde-moi !". Quand mon regard a bien accroché le sien, je lui passe le message et je lui demande s'il a bien compris. Pas de possibilité de se défiler ni de dire qu'il n'a rien entendu. Ça se termine invariablement par un "Oui, j'ai compris".

Cette semaine, Titi s'approche de moi alors que je suis en train d'écrire un mail, s'arrête au niveau de mon épaule et me dit : "Maman, regarde-moi dans les yeux !" J'obtempère et il me raconte un épisode de sa journée.

Il apprend vite ce petit !

Les amours de Titine

Alors que nous faisions les courses samedi matin, Titine me dit que plusieurs garçons de son école lui ont avoué qu'ils étaient amoureux d'elle (trois, pour être précise). Impressionnée, je lui dit que ça fait beaucoup de prétendants. Je lui demande alors si elle a un amoureux

Titine : En fait, je ne suis pas pressée.
Moi : Tant mieux.
Titine : Pourquoi tu dis ça ?
Moi : Tu as 8 ans, tu as tout le temps d'avoir un amoureux, à mon avis.
Titine : C'est vrai, j'ai tout le temps. Et puis, l'école d'abord !
Moi : ...

Je compte bien lui rappeler cet épisode quand elle préférera aller voir son petit-copain plutôt que réviser son bac !

dimanche 26 octobre 2008

Pour Megu (bis)

En fait, cette fois, Megu ne m'a pas réellement taggée. C'est juste que j'ai trouvé le thème marrant (et qu'il faut bien faire bouger ce blog avant qu'il ne s'encroûte et que plus personne ne vienne me voir ; il n'y a déjà pas grand monde^^)

Je ne tagge personne.

Quel(le) est...

1/ La dernière insulte que tu as dite ?
Ducon, à un mec qui glandait à un feu quand il était vert et qui juste après a grillé un feu rouge.
2/ Ta dernière dispute ?
Ce midi avec Doudou, parce que je trouvais son ton un peu trop vif quand il me parlait. Il était énervé, moi aussi et ça n'a pas duré longtemps (ça ne dure jamais longtemps^^).
3/ La dernière chanson que tu as écouté ?
Je ne me souviens plus, je conduisais et quand je conduis, je ne fais pas attention à la musique qui passe (mais la station, c'était le Mouv').
4/ La dernière personne que tu as eu au téléphone ?
Le cousine de ma mère pour qu'elle ouvre la porte de son parking.
5/ La dernière chose que tu as bu ?
De l'eau au déjeuner. Mais je crois que je vais me faire un petit café là tout de suite^^
6/ Ta dernière plus belle rencontre ?
Quand j'ai pu enfin parler à Megu autrement que via le net^^ et quand je l'ai revue à Rouen (c'était une super journée !)
7/ La dernière chose que tu as mangé ?
Une blanquette de veau que Doudou a préparée pour le déjeuner.
8/ La première chose que tu fais en te levant ?
En semaine : réveiller les enfants pour l'école. Le week-end, comme ce sont eux qui me réveillent : leur demander de ne pas faire de bruit et aller me recoucher jusqu'à 9h.
9/ La dernière personne à qui tu ai envoyé un mail ?
T3, une copine rencontrée sur Allfanarts et avec qui je suis restée en contact.
10/ La dernière odeur que tu ai senti ?
La blanquette de Doudou.
11/ Ton dernier fou rire et avec qui ?
Jeudi soir à une soirée avec Doudou et des copines. Nous avons passé notre temps à rigoler comme des tordus.
12/ Ton tout premier coup de foudre ?
Je ne me rappelle même plus comment il s'appelle (c'est terrible). Mais je me rappelle qu'effectivement, la foudre m'est tombée dessus !
13/ Ton dernier achat ?
Hier quand j'ai fait les courses (mais je ne vais pas vous faire la liste). Sinon, comme achat autre que le manger, des Playmobils pour l'anniversaire d'un copain de Titi.
14/ Ta dernière crise de nerf et pourquoi ?
Au mois de février dernier, à cause du boulot. Pas vraiment une crise de nerf, mais un petit pétage de câble. Je pleure souvent, mais je ne fais pas de crise de nerf (le terme me semble un peu excessif dans mon cas).
15/ Le dernier mot que tu ai sorti de ta bouche ?
"De rien"
16/ Le dernier mot que tu ai écrit sur ton ordi ?
rien
17/ La dernière chose que tu fais avant de dormir ?
Eteindre la lumière.
18/ Ton dernier rêve ?
Je ne m'en souviens plus.
19/ Le dernier CD que tu as acheté ?
Ca fait trop longtemps, je ne m'en rappelle plus. En fait, j'achète peu de CD maintenant. J'écoute la radio, daily motion ou youtube.
20/ Le dernier coup de gueule que tu as poussé ?
Il y a 8 jours, pendant la fête organisée pour Halloween (en avance). Il y avait cinq enfants dans le salon et j'ai dû élever la voix pour demander un peu de calme. On n'entendait même plus le film !

samedi 18 octobre 2008

Pour Megu

Cette fois, c'est Megu qui m'a taggée !

Le thème du jour : Les 5 choses dont vous ne pourriez pas vous passer, par une illustration ou une photographie.

1/ Faisons dans l'original : Doudou, Titine et Titi (mes amours chéris), mes amis et ma famille. Je sais que ce ne sont pas des choses et de ce point de vue, il est possible que ce premier choix soit quelque peu hors sujet. Mais le fait est que je ne pourrais pas m'en passer ! Et un peu d'humain dans ce monde matérialiste ne fait pas de mal, non ?

2/ Mon bureau avec ce qu'il y a dessus (et principalement mon ordinateur). J'y passe beaucoup de temps. Pour papoter avec les coupaings sur msn ou leur rendre visite sur leurs blogs ou via des forums, pour écrire (le journal familial à l'attention des enfants quand ils seront grands, des poèmes, des histoires), pour classer les photos (et les digiscrapper), pour faire les courses, pour remplir les papiers administratifs, payer les factures... et pour jouer aussi.

3/ Mon lit ! Et oui, j'adore dormir. Je suis certaine d'avoir du sang de marmotte dans les veines.

4/ Mon four à micro-ondes. Comme je suis une maman qui travaille, j'ai un timing très serré les jours de semaine. J'ai donc impérativement besoin d'un four à micro-ondes pour faire chauffer le petit-déjeuner, réchauffer la soupe, les légumes et autre à la vitesse de l'éclair.

5/ Mon carnet d'adresses. Il y a ma vie à l'intérieur : tous mes contacts (personnels et professionnels ; et les disparus que je n'arrive pas à effacer...) avec les numéros de téléphone, qui ne sont pas répertoriés sur mon portable, et les adresses mail ; les bons plans (restaus, magasins) ; les médecins... ma vie je vous dis !

samedi 11 octobre 2008

Ma maternelle

Petit retour sur mes souvenir d'enfance puisqu'après tout, c'est à ça que sert ce blog.

La rentrée scolaire est encore fraîche pour beaucoup et dans l'enfance de chacun de nous (du moins j'imagine) l'école prend une grande part. Commençons donc par le début : la maternelle !

J'ai des souvenirs très précis de cette période. Nous étions à N'Djaména, au Tchad, depuis peu quand je suis entrée en petite section. D'après ce que m'ont raconté mes parents, je n'ai pas du tout été traumatisée par mes premiers jours de classe. Visiblement, je consolais les enfants qui pleuraient en leur disant que ça allait être super et qu'il ne fallait pas avoir peur.

A l'époque, les horaires ne correspondaient pas du tout à ce que l'on pouvait vivre en France. Du fait de la chaleur de l'après-midi, il n'y avait école que le matin, de 7h à 13h, du lundi au samedi. Donc arrivée le matin, accueil des enfants, présentation, activités, chansons (je me souviens avoir chanté "La cage aux oiseaux" de Pierre Perret et "Les rois mages" chanté par Sheila), etc... bref tout ce que l'on fait à cet âge là. Et puis les récrés dans le jardin, avec le petit en-cas préparé par maman : des tartines beurrées et saupoudrée de Nesquick (quand c'était encore Grosquick sur la boîte et pas un lapin, snif).

Quand je parle de jardin, c'était plutôt un terrain au sol en terre. Mais il y avait plein d'arbres ! Aaaaaaah les arbres de la cour de ma maternelle...

D'abord, il y avait des kapokiers (ou fromagers). Et quand les gousses éclataient, laissant échapper leur neige cotonneuse, nous nous en lancions des pleines poignées en riant comme des fous. C'était une variante africaine des batailles de boules de neige.

Il y poussait aussi des flamboyants dans ce jardin et nous pouvions jouer au combat de coq. Il faut savoir que la fleur de flamboyant possède en son centre une dizaine d'étamines (sorte de tiges) avec, au bout, un anthère (un renflement qui fait comme un crochet). Chacun des deux adversaires choisit un bouton de fleur qui commence tout juste à éclore. Il écarte doucement les pétales pour détacher une étamine. Ensuite, le combat commence ! Le but du jeu est de croiser les étamine jusqu'à ce qu'un des anthère soit arraché. Le joueur perdant la manche prend une nouvelle étamine et la partie continue. Celui qui a épuisé toutes les étamines de sa fleur a perdu.

Et, objets de mes premières découvertes gustatives, les tamariniers ! Le tamarin (le fruit du tamarinier, donc) est une grosse gousse contenant plusieurs graines entourées de pulpe fibreuse. Je ne saurais pas décrire le goût de cette pulpe (à part que c'est acide), mais c'était booooon ! Je n'en ai jamais remangé depuis...

Vers 11h30, tout le monde en maillot de bain et plouf dans un petit bassin. Je me souviens qu'il était peint en bleu (comme une piscine, quoi) et en forme de haricot. Nous avions pied jusqu'aux mollets. Et à 12h30, nous nous séchions en gambadant nus comme des vers sur la terrasse, une grande margelle carrée, en béton, encadrée de rambardes en fer. Du coup, j'ai su tout naturellement la différence entre les filles et les garçons^^

J'avais une copine qui se blessait souvent et qui avait des sparadraps de toutes les couleurs, des bleus, des jaunes, des verts et des roses, summum de l'élégance pour une petite fille. Ma meilleure amie de l'époque s'appelait Laetitia.

Et j'avais un amoureux, Yannick, un petit rouquin tout mignon qui venait du Quebec (avec l'accent qui va avec). Quand nous nous apercevions d'un bout à l'autre de la margelle en béton après une période de vacances, nous jetions nos cartables en l'air et nous courions l'un vers l'autre pour nous sauter dans les bras en riant aux éclats. Très chabada tout ça finalement...
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Photo de kapokier prise sur la page de Marcel (rendons à César...)

dimanche 7 septembre 2008

Merci Star Command !

Il vous faut savoir que les titis sont fan de l'émission D&Co. Il vous faut savoir aussi que, tous les dimanche soirs, ils ont pour mission, juste après leur bain, de ranger leur chambre. Donc, je mets le décodeur sur pause au début de l'émission, le temps que les chouchous aient terminé.

Ce soir, ils étaient donc dans leur chambre en train de remplir leur mission un peu trop lentement à mon goût (comme d'habitude). Au bout d'un moment, je rentre dans leur antre et leur donne cinq minutes pour terminer.
Titine : Et dans cinq minutes, si on n'a pas fini ?
Moi : Mais vous aurez fini !
Titine : Sinon quoi ?
Moi : Pas de D&Co ! (et je sors)

Dans la chambre, c'est maintenant le branle-bas de combat et autant dire que ça déménage...
Titine : Allez, go, go, go ! On se dépêche !
Titi : Oui, go, go ! Ceci n'est pas un exercice ! Ceci n'est pas un exercice !

Doudou et moi, morts de rire dans la salle-à-manger. Cinq minutes plus tard, les enfants étaient à table et regardaient leur émission. Je remercie donc Buzz et son équipe de bleus pour les dialogues ; ça a le mérite de nous faire bien rire !

mercredi 20 août 2008

Voyage de noces (partie 4 et fin)

Mercredi, 19 novembre 1997

Départ pour les gorges d'Olduvaï et... nous cassons le joint de culasse ! Encore un truc que nous ne visiterons pas. Un 4x4 du Leopard Tour nous aide. Finalement, un autre minibus vient nous chercher et nous amène au Wild Life Lodge. Nous y déjeunons et à 15h30, nous abandonnons Mohammed qui doit rester sur place pour surveiller les réparation de son véhicule, pour repartir à Arusha. Arrivée à 20h. Fred nous offre l'apéro parce qu'il a perdu son pari (je n'ai pas noté de quoi il s'agissait dans mon journal et je suis incapable de m'en souvenir). Dîner et dodo (dans des lits séparés).

Le minibus en panne et la grosse trace d'huile...


Sur la terrasse du Wild Life Lodge, nous avons eu la plus belle vue du cratère du séjour !

Quelques autres photos du voyage de retour !
Un éléphant solitaire rencontré sur le bord de la route.

Un nuage dans la montagne (surprenant, non ?)
Un mausolée à la mémoire de gardes-chasse disparus dans l'exercice de leurs fonctions (tués par des braconniers, le plus souvent, ou encore par une charge de rhinocéros).

Sur certaines routes, les contrastes étaient saisissants de beauté et malheureusement, la photo ne rend pas justice aux magnifiques couleurs du paysage !
Jeudi, 20 novembre

Notre dernier jour en Tanzanie. Journée de repos à Arusha pour se remettre de nos aventures, acheter quelques souvenirs et écrire les cartes postales.

Quelques photos du lodge, avec ses cases, ses jardins, son magasin de souvenirs...***
Ainsi s'achève le récit de notre voyage. Doudou et moi gardons un excellent souvenir de ce périple, malgré (et peut-être aussi grâce) à toutes les péripéties que nous avons traversées. Nous avons eu la chance de voyager avec des gens super sympas, dynamiques, enthousiastes et très drôles. Mohammed a été un guide très intéressant et super pro ; conducteur de folie vu le matériel dont il disposait, avec une excellente connaissance de son pays (d'accord c'est son métier, mais quand même) et beaucoup d'humour !

Nous avons croisé un grand nombre de massaïs sur les routes. C'est un peuple d'une beauté et d'une noblesse incroyable. Même les enfants ont une prestance que je n'ai jamais vue ailleurs. Nous n'avons pas osé les photographier...

Pour conclure, je dois dire que c'est en Tanzanie que l'expression Hakuna Matata a pris tout son sens !

vendredi 15 août 2008

Voyage de noces (partie 3)

Mardi, 18 novembre 1997

Nous passons la journée entière au Ngorongoro, en 4x4 avec Joseph comme chauffeur (qui ne parle qu'anglais ; heureusement, nous nous débrouillons tous dans cette langue). Journée sans incident mécanique ! Ouaiiiiiiiiiis ! Par contre, nous avons quelques difficultés à digérer le déjeuner...

La réserve se situe dans le cratère d'un volcan éteint. C'est un endroit magnifique ! Nous avons vu des lions et lionnes repues avec des ventres énormes, des hippopotames (qu'est-ce que ça pue ces bêtes-là ; à N'Djaména, je ne m'en rendais pas compte parce qu'ils évoluaient dans le fleuve et non dans des marigaux d'eau stagnante), des rhinocéros (Joseph nous dit que nous avons de la chance d'en avoir vu autant ; il n'y en a qu'une dizaine dans la réserve), des gazelles, des oiseaux, des éléphants... mais pas de léopard, le seul des « big five » que nous n'aurons finalement pas croisé. Une précision semble s'imposer ici : les « Big five » sont le buffle, l'éléphant, le lion, le rhinocéros et le léopard.

Attention, résultat du mitraillage de la journée !
Et pour commencer, les oiseaux (outarde à ventre noir, grue couronnée, vanneau armé, une multitude de flamants roses).



Des buffles et un gnou (on dirait un bison du Far Ouest ; cela dit, ils sont cousins)

Les hippopotames (le premier venait de traverser la route ; on ne s'imagine pas à quel point c'est lent sur la terre ferme ces animaux-là)

Les lions (la dernière photo montre la diffuculté pour une lionne repue de se relever^^)

Les rhinocéros (savez-vous que quand un rhinocéros charge, il ne peut plus tourner ?)

Les éléphants, mes animaux préférés (mon instinct de suffragète se réveillerait-il face à l'organisatoin de cette société matriarcale ?)

Et d'autres (zèbre, gazelles et cob de buffon, phacochère)

Retour au lodge. Nous offrons l'appéritif à Mohammed (sans alcool), qui nous propose de visiter les gorges d'olduvaï le matin du lendemain, avant de repartir pour Arusha l'après-midi. Dîner et dodo.

Ce lodge est le plus agréable dans lequel nous avons dormi pendant ce séjour. Avec Doudou, nous nous sommes dit que nous aimerions y revenir et y passer au moins une semaine. La petite terrasse dans la chambre, avec les chaises à bascule et la vue sur le cratère touchait au sublime et la salle-de-bain, vous avez vu ça ? On peut être deux en même temps là-dedans (ce qui est assez compliqué dans notre appartement) !

lundi 11 août 2008

Voyage de noces (partie 2)

J'ai édité le texte pour que les photos soient plus grandes.

Dimanche, 16 novembre 1997

Départ pour le Serengeti. Nous traversons les gorges d'Olduvaï et là, une suspension casse. Punaise ! C'est la guigne ! Retour au Serena où nous attendons la réparation. Nous passons le temps en jouant au Scrabble, mais comme le jeu est anglais, ce n'est pas pratique. Enfin, trois heures plus tard, le mini-bus est de nouveau utilisable.

Nous croisons des zèbres et des girafes



et nous traversons le passage qui était en crue la veille et ce jour-là, à sec

Nous arrivons aux portes de la réserve vers 15h. Déjeuner pique-nique. Puis, nous repartons à travers le Serengeti. Nous voyons des gazelles et des lions. Nous arrivons à l'hôtel à la nuit.

L'entrée de l'immense réserve du Serengeti, à cheval entre la Tanzanie et le Kénya



L'immensité de la savanne est impressionnante !
Le soir, nous discutons avec Mohammed parce qu'avec les péripéties dûes à la voiture, nous avons presque une demi-journée de visite de réserve en moins. Il nous faut donc quelque peu revoir notre planning de visite. Repas, dodo (la moustiquaire est petite, mais lit commun).

Le lodge, ici encore, est très agréable et la vue est superbe. Le lendemain matin, nous avons vu de la fenêtre de notre chambre, des buffles brouter dans la savanne.


Lundi, 17 novembre 1997

La veille, nous avons décidé de partir visiter le Serengeti dès le matin (au lieu du village massaï prévu à notre programme initial) et, vers 15h, de repartir pour le Ngoro-Ngoro.

La visite du matin est géniale (nous remettons les chaînes tellement il y a de la gadoue). Gazelles, oiseaux, autruches, phacochères. Nous sommes tout fous devant un guépard et ses trois petits, qui mangent. Mohamed sort des pistes autorisées pour que nous puissions les voir de près, pour nous remiercier de notre patience suite aux pannes (c'est d'autant plus gentil qu'il risque de perdre sa licence de guide s'il se fait prendre ; il nous a expliqué qu'en Tanzanie, contrairement au Kénya, les guides n'ont pas le droit de sortir des pistes autorisée pour préserver la nature et que les autorités sont extrêment strictes sur ce point).

Un arc-en-ciel sur la savanne, alors que des des cob-de-buffon sont en train de brouter


Quelques animaux à plumes (outarde kori, vautour, autruche)
Et quelques animaux à poils (fennec, singe, phacochère, hyène, guéparg)


Nous déjeunons au lodge du Serengeti (en compagnie des singes et de drôles de petits rongeurs).

Nous continuons la visite. En chemin, nous croisons un magnifique lion solitaire avec une crinière impressionante. Il nous snobe alors que nous le mitraillons.

Sur le retour, il pleut à torrent ! Nous nous embourbons (pour ne pas changer) et pour courroner le tout, nous avons perdu une chaîne. Les garçons sortent pour pousser sous une pluie battante. Côté gauche, ils ont de l'eau jusqu'au genou ! Nous sommes finalement secourus par un 4x4 avec le chef de la police à l'intérieur (il est pressé). Nous arrivons finalement à passer la frontière Sérengeti-NgoroNgoro. Petit arrêt essorage de chaussettes avant de repartir.

Vous voyez les gros nuages noirs au loin, c'est l'orage que nous nous sommes pris sur la figure...

Dans les gorges d'olduvaï, nous éclatons la roue arrière droite (au même endroit où nous avions pété la suspension). Quand je vous disais que ce voyage était digne de Koh-Lanta ! Changement de la roue à la nuit tombante. Mohammed nous demande de faire attention et de ne pas nous éloigner de la voiture à cause des animaux sauvages qui chassent à cette heure de la journée. Nous finissons le trajet de nuit et nous croisons des buffles et des éléphants. Petit moment de panique de Mohammed qui les deux fois, a stoppé la voiture et éteint les phares pour le pas énerver les bêtes, le temps qu'elles passent leur chemin. Il est vrai que sur une route de montagne, les possibilités de fuite face à une charge sont un peu limitées !

La preuve du pneu crevé !

Arrivés au Sopa-Lodge, manger et dodo.

Je me souviens que ce soir-là, au restaurant, c'était la première fois que nous voyions une spécialité locale au menu. D'habitude, nous avions droit à des plats très occidentaux. Nous avons intérrogé le serveur pour savoir ce qu'il y avait dans le plat et il nous a amené des mini-portions pour que nous goûtions. Franc succès ! Nous en avons tous commandé ! Du coup, les serveurs nous ont regardé manger et le chef est venu en personne nous demandé ce que nous en pensions. Nous étions enthousiastes et nous l'avons félicité. Le tourisme gastronomique, c'est bien aussi^^